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ANI – Le ministre sortant de la santé Firas Abiad a souligné qu’«il ne fait aucun doute que la couverture santé représente une part importante des budgets de fonctionnement des entreprises, et que la baisse des indicateurs de santé entraînera une augmentation de ces dépenses »
Dans ce contexte, il a expliqué que selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) 70% de la population libanaise est fumeur, ce qui signifie un risque accru de plusieurs maladies.
Il a rappelé que des études ont montré que le cancer atteint de plus en plus des tranches jeunes de la société libanaises et qu’il risque davantage d’affecter des âges au Liban dix ans plus jeunes que dans les pays européens, et le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques augmente.
ANI - Le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a souligné qu'il est indéniable que les dépenses de santé constituent une part significative des budgets de fonctionnement des entreprises. Il a ajouté que la dégradation des indicateurs de santé entraînera une hausse de ces coûts.
Dans ce contexte, il a précisé que, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 70 % de la population libanaise fume, ce qui accroît le risque de développer diverses maladies. Il a également rappelé que des études montrent une augmentation des cas de cancer touchant les jeunes au Liban, avec un risque accru de développer cette maladie dix ans plus tôt qu'en Europe. De plus, le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques est en augmentation.
D’après lui, cette situation engendre une augmentation des coûts de couverture des travailleurs, tant pour les institutions que pour l'État. Il a souligné que les indicateurs actuels imposent de consacrer une part importante du budget de l'État au ministère de la Santé, afin de prioriser la couverture du nombre croissant de patients, au détriment des investissements nécessaires au développement du pays. Il a insisté sur "la nécessité de transformer cette réalité en mettant en place une approche axée sur la prévention et l'adoption de bonnes habitudes de vie par les membres de la communauté, permettant ainsi de garantir stabilité et équilibre, au bénéfice des individus, des institutions privées et des organismes publics."
Le dr Abiad a tenu ses propos lors d’un forum organisé par « Irada », une organisation d’hommes d’affaires sur le thème « le secteur de la santé au Liban : problèmes et solutions »
« Dans de nombreux pays, le secteur de la santé représente entre 18 et 20 % du PIB. Ce secteur offre de vastes opportunités d'investissement, favorisant la création d'usines, d'entreprises et d'institutions diversifiées, ce qui génère de nombreux emplois pour les spécialistes et les travailleurs. La crise actuelle a même permis à certains secteurs de la santé, comme l'industrie pharmaceutique, d'augmenter leur productivité », a-t-il dit, ajoutant, « Notre vision pour le secteur de la santé ne se limite pas à réduire ses coûts, mais aussi à le transformer en un secteur hautement productif, à condition qu'il soit géré de manière à bénéficier au pays tant sur le plan sanitaire qu'économique. »